Quelques informations sur ce livre :
Auteur : Charlotte Brontë
Titre : Jane Eyre
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 848
Prix : 5,80 €
Date de sortie : 1847
Quatrième de couverture :
D'où vient que nous revenions toujours à Jane Eyre avec le même attrait ? Avec le sentiment d'y trouver le romanesque porté à un degré de perfection ? Le roman offre un concentré de ce que le genre peut produire : l'histoire d'une formation, l'affrontement d'un être solitaire avec sa destinée, la passion, la peur, le mystère. C'est la révolte d'une humiliée, une femme inconvenante parce qu'elle s'oppose aux hommes. Jane est sauvage, directe, déjà féministe. Face à elle, le « cygne noir », Rochester, séducteur sulfureux, sadique et tendre, père et amant. Cette voluptueuse autobiographie déguisée – derrière Jane, on devine Charlotte – donne l'impression d'une âme parlant à l'âme.
Ce que Cédric en a pensé :
Bon nombre de personnes m'avaient dit que Jane Eyre surpassait Orgueil
et préjugés, et que le premier avait dépassé le second dans leur panthéon
personnel. Force m'est de constater que durant le premier tiers du roman je ne
voyais pas quels pouvaient être les arguments pour étayer de tels propos. Il
s'était écoulé très peu de temps depuis que j'avais rangé l'oeuvre de Jane
Austen dans ma bibliothèque lorsque j'entamai celle de Charlotte Brönte, et la
magnificence de l'écriture de la plus vieille des deux auteures était encore
bien présente à mon esprit ; magnificence que je ne retrouvais pas dans celle
de la plus jeune. Je prenais un réel plaisir à parcourir les péripéties du
personnage éponyme, mais je ne retrouvais pas le niveau de transcendance qui
m'avait subjugué dans l'histoire tumultueuse d'Elizabeth Bennet.
Et puis, lorsque vint le moment de refermer ce livre et de me retourner sur
son histoire, je me suis dit : « waouh ! » D'accord, l'écriture de Charlotte
Brontë n'est pas aussi adamantine que celle de Jane Austen – nous sommes
d'accord que je chipote là, l'écriture de Jane Eyre est d'un niveau
exceptionnel –, mais, concernant l'histoire, Charlotte surpasse allègrement
Jane – je chipote toujours, l'histoire de Orgueil et préjugés étant
éminente. Que de rebondissements, que de nœuds dans l'intrigue, que de
personnages délicieusement croqués !
Ce roman est dense, et c'est une réelle qualité car cela permet de rester un
long moment immergé dans cette histoire que l'on n'a pas envie de quitter. Je
suis triste d'en avoir terminé avec Jane Eyre ; je suis triste de quitter cette
orpheline aux qualités humaines rares et à la gentillesse paroxysmique ; je
suis triste que le roman n'ait pas, malgré sa densité, quelques centaines de
pages supplémentaires.
Un chef d’œuvre de plus pour la littérature anglaise du XIXe siècle !
Hummm, ça donne envie de le relire <3
RépondreSupprimerHé hé, il FAUT le relire alors :)
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