Quelques informations sur ce livre :
Auteur : Ottessa Moshfegh
Titre : Eileen
Éditeur : Fayard
Nombre de pages : 304
Prix : 20,00 €
Date de sortie : 27 janvier 2016
Quatrième de couverture :
Une vieille femme se souvient avec un cynisme minutieux de la semaine qui a fait basculer sa vie cinquante ans plus tôt. En 1964, alors âgée de vingt-quatre ans, elle vit avec son père alcoolique dans une maison délabrée, près de Boston, et travaille comme agent d'accueil dans une prison pour délinquants mineurs. Elle subit cette existence sinistre avec un mélange d'impuissance, de colère et de haine – contre elle-même surtout. L'arrivée d'une fascinante jeune femme fraîche émoulue de Harvard et chargée de mission après des détenues joue un rôle de détonateur. Dès lors, tous les mécanismes s'emballent... Un roman à la construction rigoureuse et à l'écriture incisive, où la tension devient peu à peu insoutenable.
Ce que Cédric en a pensé :
Je me trouve bien embêté au moment où je m'installe devant mon ordinateur et où je commence à pianoter sur le clavier de ce dernier pour consigner mon avis sur ce livre, car je ne l'ai pas apprécié ; pas du tout même. Et comme il est extrêmement rare que je goûte aussi peu un roman, je ne suis par conséquent que peu aguerri pour la rédaction de chroniques négatives. Je vais cependant m'efforcer d'expliquer de manière objective ce qui m'a rebuté dans le livre de Otessa Moshfegh.
La principale paille de ce roman est, pour moi, l'histoire ; il ne se passe pas grand chose et, de surcroît, pas grand chose d’intéressant. Alors oui, ce n'est pas le premier livre que je lis où l'action est minime – on peut même dire que la littérature regorge de ce genre d'ouvrage –, mais, en temps normal, l'absence de péripéties est compensée par la beauté de l'écriture. En effet, lorsque cette dernière est empreinte de poésie, de sentiments ou d'empathie, le plaisir de s'imprégner de la prose de l'auteur est alors bien réel et le récit ne lasse pas ; l'exemple le plus flagrant de cet état de fait est Madame Bovary de Flaubert – un roman à l'intrigue minime, mais à l'enchantement divin.
Or ici, rien de tout ça. Le personnage principal est agaçant – on n'adhère pas une seule seconde à son indolence –, l'histoire est si insipide qu'elle semble allonger le temps – il faut attendre le final pour qu'enfin le récit se décante, trop tard pour attiser un quelconque intérêt – et la plume de l'auteure n'a rien de transcendante.
En conclusion, un des livres les plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de lire.
La principale paille de ce roman est, pour moi, l'histoire ; il ne se passe pas grand chose et, de surcroît, pas grand chose d’intéressant. Alors oui, ce n'est pas le premier livre que je lis où l'action est minime – on peut même dire que la littérature regorge de ce genre d'ouvrage –, mais, en temps normal, l'absence de péripéties est compensée par la beauté de l'écriture. En effet, lorsque cette dernière est empreinte de poésie, de sentiments ou d'empathie, le plaisir de s'imprégner de la prose de l'auteur est alors bien réel et le récit ne lasse pas ; l'exemple le plus flagrant de cet état de fait est Madame Bovary de Flaubert – un roman à l'intrigue minime, mais à l'enchantement divin.
Or ici, rien de tout ça. Le personnage principal est agaçant – on n'adhère pas une seule seconde à son indolence –, l'histoire est si insipide qu'elle semble allonger le temps – il faut attendre le final pour qu'enfin le récit se décante, trop tard pour attiser un quelconque intérêt – et la plume de l'auteure n'a rien de transcendante.
En conclusion, un des livres les plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de lire.
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