Quelques informations sur ce livre :
Auteur : Eric Faye
Titre : Il faut tenter de vivre
Nombre de pages : 180
Éditeur : Stock
Prix : 17,00 €
Date de sortie : 19 août 2015
Quatrième de couverture :
« Dans les
temps qui avaient précédé notre rencontre, je m’étais représenté
Sandrine Broussard d’une manière très subjective, sur la base de ce
qu’on me racontait. À vrai dire, peu m’importait de savoir si j’étais
près de la vérité ou non. Je faisais évoluer la jeune femme sur une
orbite éloignée de Bonnie Parker, où elle gravitait comme un astre de
faible brillance, et je l’imaginais de taille moyenne, blonde, mignonne,
pareille à Faye Dunaway dans le film. Sandrine était la portion
incongrue de mon univers, différente de tout, rétive aux classements. »
Lorsque
le narrateur croise enfin Sandrine Broussard il est happé par ce
personnage magnétique, son exact contraire. La jeune femme va lui
raconter ses vies multiples et tumultueuses, faites d’arnaques et de
clandestinité. Mais au plus profond d’elle-même, elle aspire à ne plus
être une « passagère clandestine » et à retrouver une place dans ce
monde. Pour « tenter de vivre », il faut abandonner plusieurs « moi »
derrière soi. Le peut-on ? Et quel est le prix à payer pour sortir du
tunnel ?
Ce que Cédric en a pensé :
Nous avons tous rencontré, au moins une fois dans notre vie,
une personne dont la présence, la prestance, le charisme nous ont
éclaboussé ; une personne qui nous a tellement fasciné que l'on s'est
dit qu'il/elle mériterait d'être le héros/la héroïne d'un roman. Cette
personne, Eric Faye l'a rencontrée dans les années 90 en la personne de
Sandrine Broussard, une jeune fille que l'enfance malheureuse et
l'affection maternelle à la petite semaine ont poussée à devenir une
arnaqueuse de haut vol. Pendant des années il l'a fréquentée, en toute
amitié ; cette relation a insinué en lui, subrepticement, le désir de
raconter et d'écrire la vie singulière de cette pétulante jeune fille à
la crinière rousse et capiteuse.
Si cette histoire est magistralement racontée, elle est
malheureusement beaucoup trop brève pour que l'on puisse être happé de
façon durable et inextinguible ; je n'ai habituellement rien contre les
romans courts, mais, ici, cela m'a – un peu – gêné. Certes le récit est
fort agréable et la plume d'Eric Faye ciselée, mais le matériau se
révèle relativement aride et l'histoire tourne finalement court.
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