lundi 19 octobre 2015

Douglas Kennedy – Mirage / chronique



Quelques informations sur ce livre :

Auteur : Douglas Kennedy
Titre : Mirage
Éditeur : Belfond
Nombre de pages : 425
Prix : 22,50 €
Date de sortie : 7 mai 2015





Quatrième de couverture :

Dans la chaleur étouffante d'un Sahara de tous les dangers, passion, mensonges et trahisons. Et si l'amour n'était qu'un mirage ? Un voyage plein de rebondissements au coeur d'un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides : Douglas Kennedy.
Robyn le sait, son mari Paul est loin d'être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s'aime encore mais la crise couve. Sans compter la question des enfants. Robyn en veut un, Paul est d'accord. Mais le temps presse, et rien ne se passe...
Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Changer d'air, prendre le temps de vivre, se redécouvrir, et faire enfin ce bébé qui leur manque tant.
Sur place, la magie opère : Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C'est alors qu'une nouvelle tombe, un secret révélé, si lourd, si explosif qu'il dévaste tout. Et Paul disparaît.
Folle de douleur, terrifiée à l'idée de perdre celui qu'elle ne peut s'empêcher d'aimer, Robyn va se lancer à sa recherche. Une quête qui la conduira au bout d'elle-même...

 

Ce que Romy en a pensé :

Ayant carrément adoré et dévoré « La poursuite du bonheur » de Monsieur Kennedy, c’est avec joie que j’ai commencé la lecture de ce deuxième ouvrage. Ce bouquin ne dépasse pas mon coup de cœur jadis, mais l’histoire est très prenante, si bien que ce livre m’a collé aux mains. J’ai ressenti ces mêmes sensations que Douglas Kennedy nous procure si bien : les lignes se boivent, et les chapitres nous laissent haletants à chaque fin.

Envie d’un petit voyage au Maroc ? Lisez ce bouquin, ça coûte encore moins cher qu’un Paris - Marrakech, et c’est tout aussi dépaysant. Le décor est magnifiquement bien décrit, certaines descriptions sont peut-être un peu longues à certains moments, mais nécessaires pour s’immerger totalement et ressentir toutes les émotions de nos deux personnages principaux. Douglas Kennedy nous plonge au cœur du Sahara, avec toute la beauté et le danger que cet endroit implique…

Cet auteur se classe parmi mes préférés, « Cinq jours » étant dans ma Pal, je ne vais pas me faire prier pour le commencer.


Ce que Cédric en a pensé :

Pour son douzième roman, Douglas Kennedy à décidé de délaisser les Etats-Unis – une fois n'est pas coutume – pour situer l'action de son récit au Maroc. Robyn y débarque avec Paul, son mari, pour un séjour qui devait s'annoncer rédempteur pour son couple ; salvateur même. Au lieu de cela, la découverte par hasard d'un terrible secret que son mari gardait enfoui par devers-lui va faire basculer ce séjour idyllique en véritable cauchemar pour l’héroïne.

Si j'ai jusqu'ici adoré tous les romans que j'ai lus de cet auteur – Piège Nuptial ; La poursuite du bonheur ; Rien ne va plus et Les charmes discrets de le vie conjugale –, je dois avouer que je suis assez mitigé concernant cette cuvée 2015. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là, l'auteur faisant montre une fois de plus de son talent pour accoucher de personnages complexes se posant des questions existentielles et, ainsi, amener le lecteur à réfléchir. Ses descriptions du Maroc sont également bluffantes et il arrive à nous plonger dans l'ambiance locale ; il nous suffit de fermer les yeux et l'on s'y trouve téléporté.

Le problème pour moi ne se situe donc pas dans le talent de l'auteur qui n'est plus à démontrer, ni dans l'histoire qui est savamment construite : une première moitié où sont posés les problèmes de ce couple ordinaire, la décision prise de sauver cette union en entreprenant ce voyage au Maroc, le séjour qui débute de manière idyllique... jusqu'à la révélation du secret qui va faire basculer le récit dans sa deuxième moitié.

Non, ce qui m'a posé problème ce sont les ficelles un peu grosses que l'auteur utilise, ce qui ne lui ressemble pas. Une des révélations faites a mi-parcours (il y en a deux en fait, liées entre elles) est cousue de fil blanc et on la sent venir à des chapitres à la ronde. L'héroïne, elle, ne voit rien venir et se perd dans des conjectures grossières, ce qui confine un tantinet au ridicule. Les nombreux clichés concernant la population nord-africaine m'ont également quelque peu gênés.

En conclusion, si le fond de ce roman est plutôt bon, notamment la deuxième moitié qui est prenante, la forme qui laisse un peu à désirer dans la première partie, au vu de ce à quoi m'avait habitué cet auteur, fait que j'ai été quelque peu déçu.
 


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