Quelques informations sur ce livre :
Auteur : Jim Harrison
Titre : Péchés capitaux
Nombre de pages : 350
Éditeur : Flammarion
Prix : 21,00 €
Date de sortie : 2 septembre 2015
Quatrième de couverture :
A
la suite de son enquête sur le Grand Maître, l'inspecteur Sunderson,
désormais à la retraite, n'aspire qu'à se mettre au vert dans un
bungalow du Nord Michigan. Aussitôt installé, il découvre que ses
voisins, la famille Ames, sèment la terreur dans toute la région. Les
autorités locales avouent leur impuissance face à ce ce clan qui vit en
dehors des lois et commet les crimes les plus crapuleux. Quand une série
de meurtres éclate en pleine saison de pêche à la truite, Sunderson est
contraint de reprendre du service.
Dans Péchés capitaux, Jim Harrison joue ouvertement avec les codes du roman noir et dresse un portrait grinçant de l'Amérique profonde, gangrenée par la violence, où le sexe est plus jouissif et envahissant que jamais.
Jim Harrison est né en 1937 à Grayling dans l’État du Michigan. Il a écrit plus de vingt-cinq ouvrages, dont les célèbres Légendes d'automne, Dalva, De Marquette à Vera Cruz. Son œuvre a été traduite dans vingt-sept langues. Péchés capitaux est son cinquième livre publié chez Flammarion, après Une odysée américaine (2009), Les Jeux de la nuit (2010), Grand Maître et Une heure de jour en moins (2012) ainsi que Nageur de rivière (2013).
Dans Péchés capitaux, Jim Harrison joue ouvertement avec les codes du roman noir et dresse un portrait grinçant de l'Amérique profonde, gangrenée par la violence, où le sexe est plus jouissif et envahissant que jamais.
Jim Harrison est né en 1937 à Grayling dans l’État du Michigan. Il a écrit plus de vingt-cinq ouvrages, dont les célèbres Légendes d'automne, Dalva, De Marquette à Vera Cruz. Son œuvre a été traduite dans vingt-sept langues. Péchés capitaux est son cinquième livre publié chez Flammarion, après Une odysée américaine (2009), Les Jeux de la nuit (2010), Grand Maître et Une heure de jour en moins (2012) ainsi que Nageur de rivière (2013).
Ce que Cédric en a pensé :
Adepte de l'excellente émission télé La Grande Librairie,
je me suis laissé convaincre par l'enthousiasme de François Busnel à
l'endroit de ce roman dont le titre me plaisait énormément, et je me
suis précipité dessus. Autant annoncer la couleur tout de suite, je ne
partage pas du tout l'engouement du journaliste. Et ce pour plusieurs
raisons au premier rang desquelles figure la concordance des temps. En
effet, l'auteur (le traducteur ?) utilise le passé simple aussi bien
pour rapporter les faits se déroulant au moment de la narration que pour
relater ceux se situant en amont sur la ligne du temps ; il en résulte
une difficulté à appréhender où l'on se situe dans la chronologie des
évènements qui nuit au récit. L'utilisation du plus-que-parfait – comme
le préconise les règles d'écriture – aurait permis d'éviter cet écueil.
J'ai du mal à comprendre comment un auteur aussi chevronné – Péchés capitaux
est tout de même rien moins que le treizième roman de Jim Harrison,
sans compter ses nombreux recueils de nouvelles – peut trébucher sur ce
point capital ; si c'est un exercice de style (n'ayant lu aucune autre
œuvre du romancier, je ne suis pas en mesure de savoir si cela est
récurent dans ses écrits), il ne me sied guère.
Ensuite, l'histoire de ce sexagénaire, policier à la retraite et
divorcé, qui s'achète un petit chalet dans le Michigan, au bord d'une
rivière, pour pêcher au calme, et qui se retrouve au milieu d'une
histoire de meurtres ayant lieu au sein d'une famille de psychopathes
incestueux et adeptes de la gâchette qui lui tient lieu de voisinage,
entamant au passage une relation charnelle avec une des filles de la
famille, de quarante-sept ans sa cadette, ne résistant pas au petit cul
qu'elle trémousse à dessein devant lui, ne m'a pas emballée et m'a même
passablement ennuyée. L'auteur excelle pourtant dans les plongées au
plus profond de l'âme de son principal protagoniste qui dresse le bilan
peu reluisant de sa vie et de ses nombreux abandons aux péchés capitaux
pourtant frappés d'opprobre par le tout-puissant, comme cela lui a été
signifié par le gardien du temple de sa paroisse durant sa prime
jeunesse, ce qui l'a profondément marqué. Mais le tout manque de liant.
Alors oui, mis à part le problème temporel souligné plus haut, c'est
très bien écrit, mais le style ne fait pas tout : si l'histoire n'est
pas au rendez-vous, il est difficile d'attiser l'intérêt du lecteur et
de titiller sa curiosité. Et, pour moi, ce roman a manqué d'une histoire
prompte à titiller ma curiosité et à attiser mon intérêt.
Citation :
« Sunderson se demanda ce qui rendait les hommes si négligents. Ce
n'était pas simplement l'alcool, mais leur esprit corrompu qui les poussait à picoler, un malaise général qui les faisait renoncer
au bon sens et à l'ordre. C'était le péché mortel de la gourmandise qui
l'incitait à boire encore et encore. Il ne pouvait pas incriminer le
divorce, car son alcoolisme avait commencé bien avant et en avait même
constitué l'une des raisons. »
tout pareil ! Au moins tu l'as lu jusqu'au bout.
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