Quelques informations sur ce livre :
Auteur : S. J. Watson
Titre : Une autre vie
Nombre de pages : 445
Éditeur : Sonatine
Prix : 21,00 €
Quatrième de couverture :
Femme
 au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son
 fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une
 agression à Paris, près du canal de l’Ourcq, elle est sous le choc. Les
 deux sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient 
perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller
 à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle 
apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre
 en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de 
sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise 
rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia 
décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que 
celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, 
des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est 
en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet 
raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les 
risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il 
rester de la sienne ?
 
Avec Avant d’aller dormir, S.J. Watson avait réussi le tour de force de nous donner un roman au suspense impressionnant, doublé d’un portrait de femme inoubliable. On attendait la suite avec une certaine angoisse. Pourrait-il faire aussi bien ? On a maintenant la réponse. Non, il n’a pas fait aussi bien ; il a fait encore mieux. Et le thriller psychologique a trouvé son maître.
Avec Avant d’aller dormir, S.J. Watson avait réussi le tour de force de nous donner un roman au suspense impressionnant, doublé d’un portrait de femme inoubliable. On attendait la suite avec une certaine angoisse. Pourrait-il faire aussi bien ? On a maintenant la réponse. Non, il n’a pas fait aussi bien ; il a fait encore mieux. Et le thriller psychologique a trouvé son maître.
Ce que Cédric en a pensé :
Après
 le carton de Avant d'aller dormir – best-seller traduit dans plus de 
quarante langues –, dire que la seconde livraison de S. J. Watson était 
très attendue relève de l'euphémisme. N'ayant pas pas encore lu son 
premier roman (il attend pourtant sagement dans ma PAL depuis de 
nombreux mois), je ne pourrais confirmer ou réfuter son statut, mais, ce
 qui est sur après avoir refermé Une autre vie, c'est qu'il va rester 
dans ma PAL encore quelques temps avant que je l'en extraie, tant j'ai 
peiné pour venir à bout de ce second opus.
 
L'histoire de Julia, mère de famille au crépuscule de la trentaine voyant sa vie basculer le jour où elle apprend que Kate, sa sœur cadette, a été mortellement agressée à Paris, a eue toutes les peines de monde à m’intéresser, ne serait-ce qu'un chouia. Suite à la découverte que Kate fréquentait assidûment les sites de rencontres (et non d’escorts, comme indiqué à tort dans la quatrième de couverture – ce n'est pas du tout la même chose) qui pullulent sur la toile, Julia va se mettre à les fréquenter à son tour, dans l'espoir de découvrir la vérité et de retrouver l'assassin de sa sœur, se mettant par là même, elle et sa famille, en danger.
 
Raconter une histoire du point de vue d'une femme, lorsque l'on est un homme, n'est pas chose aisée et S. J. Watson peine un peu dans l'exercice – n'est pas Douglas Kennedy qui veut. A aucun moment de ma lecture j'ai eu la sensation d'être réellement dans la tête d'une femme, immergé dans un subconscient féminin que l'auteur américain sexagénaire, lui, sait si bien sonder. L'intrigue peine à avancer et certaines redondances sont pénibles (Julia, ancienne alcoolique, qui lutte tout le long du roman pour ne pas succomber à la tentation de boire un verre ; c'est pénible au possible et cela n'apporte aucune valeur ajoutée au récit – on se croirait en présence d'Anastasia Steele qui n'arrête pas de se mordiller la lèvre).
 
L'auteur a voulu écrire un roman ancré dans l'air du temps en mettant au cœur de son récit les relations virtuelles que tout un chacun peu vivre aisément et anonymement depuis l'avènement d'internet, et de manière encore plus exacerbée depuis l’apparition des smartphones, relevant au passage les côtés pernicieux et dangereux – les jeunes acceptant n'importe qui en "ami" sur leurs profils facebook, par exemple, et affichant ainsi leur vie privée dans ses moindres détails à de parfaits inconnus – du phénomène. Mais, à mon sens, il s'est fourvoyé.
 
Si le dénouement, bien qu'un brin capillotracté, tire son épingle du jeu et nous offre son lot de surprises, l'ensemble est trop poussif pour susciter un réel intérêt ; un thriller est censé tenir le lecteur en haleine, c'est loin d'être le cas ici.
L'histoire de Julia, mère de famille au crépuscule de la trentaine voyant sa vie basculer le jour où elle apprend que Kate, sa sœur cadette, a été mortellement agressée à Paris, a eue toutes les peines de monde à m’intéresser, ne serait-ce qu'un chouia. Suite à la découverte que Kate fréquentait assidûment les sites de rencontres (et non d’escorts, comme indiqué à tort dans la quatrième de couverture – ce n'est pas du tout la même chose) qui pullulent sur la toile, Julia va se mettre à les fréquenter à son tour, dans l'espoir de découvrir la vérité et de retrouver l'assassin de sa sœur, se mettant par là même, elle et sa famille, en danger.
Raconter une histoire du point de vue d'une femme, lorsque l'on est un homme, n'est pas chose aisée et S. J. Watson peine un peu dans l'exercice – n'est pas Douglas Kennedy qui veut. A aucun moment de ma lecture j'ai eu la sensation d'être réellement dans la tête d'une femme, immergé dans un subconscient féminin que l'auteur américain sexagénaire, lui, sait si bien sonder. L'intrigue peine à avancer et certaines redondances sont pénibles (Julia, ancienne alcoolique, qui lutte tout le long du roman pour ne pas succomber à la tentation de boire un verre ; c'est pénible au possible et cela n'apporte aucune valeur ajoutée au récit – on se croirait en présence d'Anastasia Steele qui n'arrête pas de se mordiller la lèvre).
L'auteur a voulu écrire un roman ancré dans l'air du temps en mettant au cœur de son récit les relations virtuelles que tout un chacun peu vivre aisément et anonymement depuis l'avènement d'internet, et de manière encore plus exacerbée depuis l’apparition des smartphones, relevant au passage les côtés pernicieux et dangereux – les jeunes acceptant n'importe qui en "ami" sur leurs profils facebook, par exemple, et affichant ainsi leur vie privée dans ses moindres détails à de parfaits inconnus – du phénomène. Mais, à mon sens, il s'est fourvoyé.
Si le dénouement, bien qu'un brin capillotracté, tire son épingle du jeu et nous offre son lot de surprises, l'ensemble est trop poussif pour susciter un réel intérêt ; un thriller est censé tenir le lecteur en haleine, c'est loin d'être le cas ici.

 
 
 
 
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