mardi 8 décembre 2015

Harper Lee – Va et poste une sentinelle / chronique

Quelques informations sur ce livre :

Auteur : Harper Lee
Titre : Va et poste une sentinelle
Éditeur : Grasset
Nombre de pages : 336
Prix : 20,90 €
Date de sortie : 7 octobre 2015


Quatrième de couverture :

Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père, Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle croit s’être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit…

Chronique douce-amère de l’adieu à l’enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, révolte et révélations, Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de l’auteur de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur mais fut écrit avant son livre culte, prix Pulitzer en 1961. Si sa publication constitue aujourd’hui un événement majeur, ce n’est pas seulement parce qu’il aura fallu attendre plus d’un demi siècle pour connaître son existence, ni parce qu’il a d’ores et déjà battu tous les records de ventes (plus d’1,1 million d’exemplaires en une semaine lors de sa parution aux États-Unis), mais aussi, et surtout, parce qu’il s’agit d’un grand livre, puissant, émouvant, dérangeant : un troublant miroir tendu à un monde qui, malgré le passage du temps, nous parle toujours du nôtre.


Ce que Cédric en a pensé :

Suite directe du best-seller mondial Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, l'histoire de la genèse de Va et poste une sentinelle est pour le moins singulière. Suite mais écrit avant Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, le manuscrit de ce roman a été à l'époque refusé par l'éditeur d'Harper Lee qui lui a conseillé de se concentrer sur l'enfance de son personnage, enfance qui est présente dans Va et poste une sentinelle au travers de plusieurs flash-back. Jugé moyen, ce texte a donc été rangé dans un carton, puis est tombé aux oubliettes. Et voilà qu'il est exhumé plus d'un demi-siècle plus tard, dans un imbroglio concernant l'accord préalable, ou pas, de l'auteure.

Mais laissons de côté ces histoires de gros sous (car ne soyons pas dupe, au final, c'est bien de cela dont il s'agit) et concentrons nous sur la seule chose qui compte pour nous : l'ouvrage. Si c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le personnage de Jean Louise « Scout » Finch, je dois avouer que ses aventures dans les années 50 ne m'ont pas autant enthousiasmées que celles dans les années 30 ; le récit, tout en étant de bonne qualité, ne m'a pas autant transporté.

Jean Louise, qui habite désormais à New York, va, à l'occasion de vacances qu'elle vient passer à Maycomb, se rendre compte que son village natal a bien changé depuis son enfance ; et pas forcément comme elle l'aurait souhaité. Les valeurs qui sont les siennes et qu'elle croyait également être celles de sa famille, semblent s'être évaporées dans la nature et cela ne lui plait pas du tout : elle va donc entrer en conflit avec ses proches.

Récit philosophique qui amène à se poser de nombreuses questions, et ce même si l'action est située dans une époque révolue, j'ai passé un agréable moment le long des 336 pages de ce roman.


Extrait :

« Elle était presque amoureuse de lui. Non, c'est impossible, se dit-elle : on l'est ou on ne l'est pas. L'amour est la seule chose au monde qui soit sans équivoque. Il existe différentes manières d'aimer, assurément, mais dans tous les cas de figure, c'est tout l'un ou tout l'autre. »

1 commentaire:

  1. Oh, c'est dommage, j'espérais un beau livre. Bonne chronique en tout cas, je n'essaierai pas de le lire.

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